Kaamelott est une série française humouristique basée sur le thème de la légende du roi Arthur et des chevaliers de la table ronde, diffusée à partir du 3 janvier 2005, sur le petit écran.
Elle a été créée par Alexandre Astier qui a aussi composé la musique et participé à l'écriture des dialogues.
Cette série est composée de 6 saisons appelées « livre » numérotés de I à VI. De plus, depuis le 22 janvier 2019, Alexandre Astier a commencé le tournage de son long métrage qui marquera la cloture de l'épopée « KAAMELOTT », le film est attendu dans les salles pour le 14 octobre 2020.
La légende du roi Arthur est l'un des textes les plus importants de notre littérature. Encore aujourd'hui, elle est une formidable source d'inspiration pour de nombreux artistes, comme le prouvent les multiples adaptations littéraires, cinématographiques et télévisuelles qui sont produites régulièrement.
Ce que l'on appelle habituellement « la légende arthurienne » représente en réalité la compilation de nombreux récits dont l'origine remonte au tout début du Moyen-âge, c'est aussi ce que l'on appelle la « Matière de Bretagne ». Il n'existe donc pas UNE histoire du roi Arthur et de la Table Ronde, mais une multitude de versions qui se sont substituées les unes aux autres au fil des siècles.
Aux origines, des éléments historiques entrelacés avec d'anciennes légendes celtiques ont permis au mythe de voir le jour.
Dès le début du Moyen-âge, des chroniqueurs et historiens ont commencé à évoquer un chef breton nommé Arthur, mais c'est surtout à partir du XIIème siècle que la légende prend forme à travers les premiers romans de Chrétien de Troyes.
Ces derniers seront une source d'inspiration pour tous les textes écrits ensuite. C'est au XIIIème siècle que la légende du roi Arthur a été le plus à la mode. Durant ces années, de véritables sagas racontant les exploits des chevaliers de la Table Ronde ont été rédigées, il s'agissait du « best seller » de l'époque.
C'est à cette époque que le mythe a pris une dimension plus chrétienne, beaucoup d'éléments issus de la tradition celtique ont été réinterprétés et ont donné une nouvelle couleur à la légende. Au contraire, la plupart des réécritures modernes (du XIXème siècle à nos jours), ont plutôt tenté de renouer avec le merveilleux inexpliqué et féerique des premiers temps et ont eu tendance à laisser de côté la relecture chrétienne du mythe.
Il n'est pas toujours facile de trouver une cohérence et une unité dans cette foison de textes plus ou moins anciens. Ils ont beaucoup évolué au fil du temps car chaque auteur a interprété l'histoire à sa façon, y apporté des éléments nouveaux et surtout, a tenté de l'adapter aux codes de son époque.
Chaque version a beau se présenter comme la véritable histoire du roi Arthur, peut-on parler de vérité lorsqu'il est question d'une légende ? Chaque lecteur doit se souvenir que le mythe du roi Arthur s'adresse avant tout à notre imaginaire et que chacun a le droit de se représerter l'histoire comme il le souhaite.
De plus, même si les récits ont évolué, la trame de l'intrigue reste globalement la même. Les épisodes les plus importants, les principales caractéristiques des personnages et leur rôle dans le déroulement des événements ne changent pas vraiment. L'esprit de la légende demeure et se transmet malgré les nombreux remaniements.
C'est Robert de Boron qui raconte le premier cet épisode, à la fin du XIIe siècle dans Merlin. Le trône du royaume de Bretagne était vacant et convoité par de nombreux nobles qui se battaient fréquemment pour se l'approprier.
Devant cette discorde, le magicien Merlin convoque les barons du royaume à Logres pour la veille de Noël. Dans la nuit, apparaît mystérieusement un bloc de pierre carré supportant une enclume dans laquelle est plantée une épée. Sur la lame est écrit que celui qui parviendrait à l'en retirer deviendrait le roi de toute la Bretagne. Personne n'y parvint, sauf le jeune Arthur.
Roi de Bretagne, il est l’un des personnages principaux de cette série.
Élu par les dieux, Arthur est le fils illégitime d'Uther Pendragon. Il a fait ses classes militaires à Rome.
Par la suite il sera envoyé pour régner sur la Bretagne par les autorités romaines. Là, il mettra en place
l'organisation des Chevaliers de la table ronde. Mais les choses seront plus compliquées que prévu.
Guenièvre, reine de Bretagne, est la femme d’Arthur. Dans Kaamelott, elle est naïve, pieuse, spontanée et a souvent
des idées saugrenues. Le tavernier (dans l’épisode L’Escorte II) l’a qualifiée de « con comme une chaise ».
Elle est aussi souvent le personnage par lequel passent les idées féministes de l’auteur. Elle est très superstitieuse
et a peur de l’orage, elle a également la phobie des oiseaux et est effrayée par Ygerne, la mère d'Arthur.
Responsable de la justice et de l’armée bretonne, Léodagan cherche toujours à augmenter le budget et à se procurer
des machines de guerres souvent aussi inutiles que chères. Léodagan insiste aussi pour ceinturer l’île de Bretagne
de tours de guet afin de repérer les envahisseurs venant de la mer ; les disputes concernant ces « tourelles
sur la plage » sont un gag récurrent des premiers livres. Cette obsession engendre souvent des frictions avec le roi.
Dame Séli est issue de la tribu Pictes, c'est une femme au caractére bien trempé, obsédée par l'argent, éprouve une
haine envers les souris et autres rongeurs, et use d'une véhémence comparable à celle de son mari. C'est une médiocre
cuisinière, Arthur ayant parlé d’une de ses recettes de tarte : « C'est incroyable, j'ai l’impression de bouffer de la
terre avec de la bouse et du gravier, ça sent le poulailler, mais c’est du céleri et des épices. C'est prodigieux. »
Yvain est l’incarnation même du jeune homme fainéant, passionné, naïf, très craintif et qui n’a pas encore terminé sa
crise d’adolescence. Il n’oubliera jamais de souligner, à propos d’une guêpe ou d’une écharde, qu’« on peut en mourir,
j’vous f’rais dire ! » et il est constamment « trop gavé » de tout. Il est d’ailleurs, selon son père apiphobe. Il refuse
de prendre les armes et se rebelle sans cesse contre l’autorité, provoque souvent l’ire du roi et surtout celle de son père.
Lancelot est un chevalier de la Table Ronde, bras droit et ami du roi Arthur.
C'est un chevalier très efficace qui réussit sans problèmes les missions les plus périlleuses.
Lancelot est, du moins au début, très proche du roi Arthur et le soutient dans sa quête. Le peuple pense
que l’équilibre du royaume repose sur l'entente des amis mais Lancelot ne partage pas toujours les opinions d’Arthur.
Très respectueux envers son oncle, il lui obéit et souhaite ardemment qu’il soit fier de lui. Il est le meilleur
ami d’Yvain dont il partage la peur maladive et les attitudes. C’est une personne de bonne volonté, il veut être digne
de son oncle en accomplissant ses missions avec joie, même si elles aboutissent à la catastrophe. Gauvain a un
don pour trouver des surnoms, pour lui et son ami Yvain. Il veut être appelé « le Chevalier au Pancréas ».
Il a un vocabulaire assez limité, perd rapidement le fil de la conversation dès que l’on utilise des mots trop compliqués,
ce qu’il tente de cacher. Exaspérant pour ses interlocuteurs, surtout Arthur qui est pourtant le seul à le comprendre.
Perceval est fragile, a peur d'être abandonné et a un lien fort avec Arthur. L'épée Excalibur qui ne flamboie que dans
les mains d'une personne à la destinée exceptionnelle, brille plus vivement avec Perceval qu'avec Arthur.
Sa passion est invariablement la nourriture, il considère sa bouche comme son outil de travail. Arthur fait appel
à lui quand il est confronté à des questions culinaires. Karadoc est le meilleur ami de Perceval, et guère plus intelligent,
partage les mêmes problèmes de vocabulaire. Il est l’inventeur de la « botte secrète » pour répondre « C’est pas faux ! »
quand la conversation lui échappe. Il croit avoir développé, avec Perceval, une méthode de combat révolutionnaire.
C'est un des chevaliers de la Table Ronde. En dépit de son manque de formation militaire, il reste un des soutiens les
plus fidèles au roi Arthur. Bohort est plus délicat et raffiné que les autres personnages. S’il est inapte dans tout ce qui
concerne la guerre, il s’avère cependant excellent quand il s’agit d’organiser des événements culturels, tels que les
bals. Très critique pour les dépenses guerrières de Léodagan, il n’hésite pas à tenir tête pour la gestion du budget.
Il est censé avoir 883 ans et demi, puisque le magicien est fils d’un démon et d’une pucelle, même si d’après Arthur
il aurait « plus pris de la pucelle ». Il rate la plupart de ses sorts, ou n’en contrôle pas les effets, et lorsqu’il lui
arrive de réussir quelque chose, c’est juste un hasard. Il est considéré comme un nul par le roi Arthur. Malgré ses
pouvoirs magiques douteux, il est le protecteur d’Arthur. C'est lui qui l’a guidé vers Excalibur et qui l’a protégé.
Envoyée par les Dieux pour confier à Arthur la quête du Graal. Seul le roi peut la voir, l’entendre et lui parler,
ce qui provoque des quiproquos. Elle confie à Arthur des missions annexes, comme tuer des monstres et trouver
des trésors. Lasse d’être considérée comme un mythe, elle décide de se montrer au grand jour mais sous les
traits de Bohort déguisé en Romain. En effet elle semble, tout comme Merlin, avoir quelques problèmes avec la magie.